L’avis des experts
Quelques repères sur la santé et la réglementation
Le Ministère de la Santé rassure
« Plusieurs groupes d’experts indépendants mandatés par l’OMS, par la Commission Européenne ou par le gouvernement français se sont penchés sur les effets sur la santé des champs électromagnétiques, au niveau mondial, européen ou national. Tous ces groupes ont conclu qu’en l’état actuel des connaissances scientifiques, et compte tenu des faibles niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques autour des stations relais, l’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité de ces stations ne pouvait être retenue. »
Source : Site internet du Sénat (Réponse du Ministère de la santé et de la protection sociale publiée dans le JO Sénat du 24 juin 2004)
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) confirme cette absence de risque.
« Les ondes électromagnétiques dans la gamme des fréquences émises par les téléphones mobiles sont extrêmement banales dans notre environnement.
Depuis la généralisation de la radio et de la télévision, dont les ondes sont du même type et dans des gammes de fréquences produisant les mêmes effets biologiques et sanitaires à forte puissance, nous y sommes exposés en continu depuis des dizaines d’années et il n’a pas été démontré à ce jour d’effet sur la santé lié à ces rayonnements aux faibles niveaux de puissance auxquels nous sommes exposés.
Contrairement à ce qui est parfois dit, les antennes relais de téléphonie mobile n’émettent aucun autre champ électromagnétique que celui pour lequel elles sont conçues, et en particulier aucun champ dit de « très basse fréquence ». Toutes les mesures effectuées le confirment. »
Source : site internet de l’ANSES (Réponse à une question sur les antennes relais)
L’Académie de médecine réagit à la proposition de loi du 12 décembre 2012
L’Académie « regrette une initiative fondée sur un flou scientifique et réglementaire qui, ne pouvant se prévaloir en dernier recours que du principe de précaution, est de nature à renforcer artificiellement chez nos concitoyens un sentiment de peur et de défiance injustifié, mais préjudiciable en termes de santé publique ». En effet, si les portables ont été classés comme des « cancérigènes possibles », la nocivité des antennes de téléphonie n’a quant à elle pas été prouvée. L’Académie rappelle notamment que diverses expertises, dont un rapport publié en 2009 par l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale et au travail (Afsset) sur les radiofréquences, ont confirmé « l’absence de risque des antennes relais ».
L’Académie nationale de médecine « met en garde contre une instrumentalisation systématique des inquiétudes de l’opinion par la réduction de la complexité de la science et de la technologie à des amalgames associant des données erronées ou imprécises. Une telle instrumentalisation aboutit à une information biaisée par des a priori sans fondement scientifique et à invoquer le principe de précaution de manière abusive et trompeuse »
Source : Communiqué de l’Académie de Médecine de janvier 2013
En savoir plus
Agence Nationale de Sécurité Sanitaire :
www.anses.fr
Académie de médecine :
www.academie-medecine.fr
Portail Santé-Radiofréquences-Environnement :
www.radiofrequences.gouv.fr